La pollution grandissante des masques chirurgicaux à usage unique
- Le Chesnay-Rocquencourt Naturellement
- 16 mars 2021
- 1 min de lecture
Bleus et blancs : Ils sont partout !
Après la pollution liée aux mégots de cigarettes et aux déchets plastiques, voici celle provenant des masques chirurgicaux abandonnés un peu partout en ville.

Le volume croissant des masques à usage unique génère un premier risque de surcontamination pour celui (un enfant par exemple) qui le saisirait dans l’espace public ; Et ce qui devait protéger devient potentiellement dangereux.
Mais le risque est aussi ailleurs. Les masques (en polypropylène) et les gants (en nitrile) sont en effet constitués de deux types de plastique résistants, qui peuvent s’avérer tout aussi dangereux une fois retrouvés dans les fleuves et les océans. Leur temps de dégradation est d’environ 400 ans pendant lesquels ils se désagrègent en microparticules. Ainsi, par ricochet, ces produits peuvent aussi finir dans le corps humain si l'on consomme un poisson qui a ingurgité ces déchets, par exemple.
Certains prônent des sanctions, que l’on voit affichées sur grands panneaux en ville ; Simple effet de communication : ils ne sont dotés ni des moyens de collecte adéquat, ni des moyens de contrôle des infractions !
Le masque en tissus, à peine moins protecteur que son cousin pollueur, est infiniment plus respectueux de l’environnement ; Son utilisation devrait être davantage promue. Il nous donne l’occasion de rendre hommage aux nombreux bénévoles que nous avions mobilisés il y a un an pour confectionner des masques en tissus offerts gratuitement aux chesnaycourtois.
Philippe Bouysset
Comments