Vous l’avez remarqué ? Tout se passe comme si le Conseil d’Etat avait déjà confirmé l’annulation des municipales de mars 2020, prononcée en novembre par le tribunal administratif. Sans doute certains ont-ils quelque retard à rattraper.
De droite, de gauche, du centre ou d'ailleurs, ils sont nombreux à s'agiter déjà, impatients, inquiets de ne pas être prêts le jour venu. Soucieux de conserver - ou de retrouver - leurs écharpes, ils sont partis en campagne sans attendre le verdict des juges.
Notre maire n'est pas le dernier, loin de là. Chacune de ses initiatives officielles lui offre ainsi une occasion de "faire de la com" comme on dit. Une stratégie astucieuse puisque ces débordements de propagande se font pour l'instant aux frais du citoyen.
Loin des concours de mirlitons désormais, notre premier édile a ainsi décidé d’interroger les Chesnaycourtois sur leurs aspirations pour établir un « diagnostic social ». « Votre avis compte, nous comptons sur vous », reconnait-il -t-il benoîtement.
Pas si bête ! En simulant de prendre le pouls du citoyen pour une savante étude, le candidat Delepierre bâtit l’esquisse d’un programme électoral financé par la population : 10 000 euros auraient été versés par la ville à une agence de communication privée !
En attendant la fin de cette duperie, les habitants s’inquiètent et se morfondent. Quel soutien trouver auprès de ce maire qui fait semblant d’agir, créant ici un numéro d’appel sans espoir, s’appropriant là un plan d’aide du département ?
Conclusion : beaucoup de bla-bla, peu de résultats. Davantage d’efforts pour la préparation de l’éventuel scrutin de demain que pour la résolution des problèmes urgents d’aujourd’hui. Bref, peu d'action, beaucoup de communication !
Jean-François Peumery
Monsieur,
Je crois avoir fini par comprendre que ce site est celui de votre groupe à l'assemblée municipale
Je vais essayer d'aller sur celui de la commune pour un aperçu de la ville officielle.
J'ai par ailleurs des 'connections' sur Facebook.
Bien à vous