Réaction de Jean-François Peumery suite au Conseil Municipal du 1er Mars.
En trois temps trois mouvements, à huis clos et en audioconférence une fois de plus, le conseil municipal du lundi 1er mars a entériné - vite fait bien fait - l’inscription de notre commune au plan du département des Yvelines en faveur de commerces atteints financièrement par la crise sanitaire.
Volontiers enclin à s’approprier sans la moindre gêne les initiatives d’autrui, notre maire avait fait inscrire à l’ordre du jour : « dispositif d’aide communale exceptionnel visant au soutien du tissu commercial ». Oubliant de préciser qu’en l‘occurrence la ville n’est qu’une simple boite aux lettres…
Qu’en termes peu honnêtes ces choses-là sont dites ! Bien sûr, la population n’est pas dupe. Et l’opposition veille au grain. Pour preuve, la brève intervention de Philippe Brillault, toujours conseiller départemental, qui a rectifié les choses en ôtant à César ce qui ne lui appartient pas.
Dans le même esprit, le leader de notre groupe a relevé, parmi les décisions occultes de Monsieur le maire, l’autorisation donnée à un promoteur immobilier d’abattre trois grands tilleuls plantés trop près de la future façade d’un bâtiment en construction rue de Versailles. De qui se moque-t-on ?
Curieux tout de même de la part d’un écologistes ayant fait grand bruit naguère autour de l’enlèvement de plusieurs arbres – avec engagement de plantations nouvelles plus nombreuses – sur un terrain alors destiné à abriter une gare routière dont l’absence se fait d’ailleurs cruellement ressentir aujourd’hui !
Il ne manque pas de locutions pour illustrer l’incohérente et calamiteuse gestion de notre pauvre commune. De « autres temps autres mœurs à « ni vu ni connu » en passant par « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Ou mieux : « chers Chesnaycourtois au secours, ils sont devenus fous ! ».
Jean-François Peumery
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